Par lecoqgourmand
Je n’aurais peut-être pas dû, mais ce matin j’ai bêtement acheté une mousse au chocolat dans une supérette de Nogent-sur-Marne. 1,25 € la petite barquette pour 100g. de produit, j’ai naïvement fait confiance au distributeur. Mais quand est venue l’heure de m’intéresser à la composition de cette mousse sympathique j’ai… tourné autour du pot : en vain. A la mention « ingrédients et nutrition » il est écrit (contre étiquette noire) « voir au-dessous l’ovale » ; idem pour les infos sur le producteur. Ce qui veut dire que si je m’étais posé cette question lors de l’achat (ce que j’aurais dû faire) : cela était impossible sauf à arracher l’étiquette de son pot en plastique. Déjà, la démarche est plus que louche. Mais il y a pire. Lorsque j’ai décidé de retourner cette étiquette bien collée : impossible de déchiffrer quoi que ce soit ! Impossible non plus de dissocier cette étiquette pour y découvrir la composition du produit imprimée (c’est ce que l’on devine en transparence) à l’envers. J’ai donc une question à poser. Alors que nos législateurs prétendent faire tout ce qu’ils peuvent pour assurer un minimum de transparence : comment un tel stratagème est-il possible ? Est-ce l’Europe qui permet ça ? Cette même Europe qui nous emm… pour notre fromage au lait cru par exemple ??? Le producteur italien de cette mousse au chocolat « Bonta Divina » devrait avoir honte de piéger les consommateurs français de cette façon. Et l’enseigne « Diagonale » devrait retirer sans tarder ce produit qui se moque de nous de ses rayons sans tarder. A défaut d’assumer l’idée de nous piéger, elle aussi.
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